26 avril 2014

Cartons et bocaux

A compter d'aujourd'hui, mes chers lecteurs, vous allez être les témoins d'un challenge qui va tout simplement consister à manger l'intégralité du contenu de mes placards, étagères, et autres rangements et cachettes. Ca pourrait être un défi personnel, ou un genre de thérapie maison visant à traiter une certaine propension au stockage, mais en fait c'est beaucoup plus simple : dans deux mois, je déménage. 

Je pense que chacun d'entre vous a au moins une fois dans sa vie déménagé - à moins bien sûr que vous ne soyez encore tout jeunôts et chez vos parents - et il n'y a quand même à peu près rien de plus casse-pieds que de se retrouver avec des tas de demi-paquets de je ne sais quoi, et de devoir soit les jeter en se sentant coupable, soit trouver une bonne âme à qui les refourguer. Ma voisine, il y a deux ans, a d'ailleurs tenté de me faire don d'un poulet congelé et d'un machin à base de graisse d'oie au moment de son déménagement. On devrait pouvoir préciser ce qu'on mange, ou plutôt ce qu'on ne mange pas, sur sa porte d'entrée, ça éviterait les malentendus (et de se retrouver face à un pauvre poulet congelé en ouvrant sa porte).

Donc, le challenge. A partir de maintenant, au lieu de me demander ce que j'ai envie de manger, ou de m'exciter sur une nouvelle recette et d'aller acheter tous les ingrédients nécessaires, je vais partir de ce que j'ai déjà et trouver quelque chose à faire avec. Au début, ça devrait pas être trop dûr, vu que j'ai à peu près tout (et c'est un peu ça le problème). Mais petit à petit, les possibilités vont se réduire, et le pire sera bien sûr vers la fin, avec des trucs que d'une part je n'aime pas, et c'est bien pour ça qu'ils sont toujours dans le placard, et qui d'autre part ne vont pas du tout ensemble. Je me réjouis d'avance.

Pour résumer, il m'est formellement interdit d'acheter des produits d'épicerie, avec une exception tout de même pour les choses très basiques et nécessaires pour faire quelque chose avec autre chose, comme les laits végétaux, la farine, la levure, le sel, etc... Et il m'est tout particulièrement interdit d'acheter les deux choses suivantes : 


- Les pâtes à tartiner




- Et les pâtes asiatiques



Comme je dis toujours, on a les névroses qu'on peut...

13 avril 2014

Glace à l'amaretto et caramel d'abricots

Je crois que mon obsession pour toute chose ayant un goût d'amande amère n'est plus un secret pour personne ici. Ce qui explique un deuxième dessert à l'amaretto une semaine après ce moelleux aux amandes. Et pour aller avec, quoi de mieux que l'abricot, qui cache au coeur de son noyau une amande un peu amère... Ils sont cuits longuement dans un caramel jusqu'à se transformer en une sauce épaisse et parfumée, servie tiède sur la glace.




* Glace à l'amaretto :

50 cl de lait d'amandes
12 cl de crème de coco
20 g d'arrow-root
100 g de sucre blond
1 c. à café d'extrait de vanille
4 c. à soupe d'amaretto
1 c. à café d'extrait d'amande amère
1 pincée de sel

Dans une casserole, délayer l'arrow-root avec le lait. Ajouter la crème de coco et le sucre, puis porter à ébullition en mélangeant au fouet jusqu'à ce que ça ait épaissi. Hors du feu, ajouter les arômes et la liqueur et bien mélanger.

Verser dans un saladier et laisser refroidir, puis couvrir d'un film plastique et réfrigérer plusieurs heures avant de faire prendre en sorbetière.


* Caramel d'abricots
15 gros abricots, frais ou congelés, et coupés en 2
140 g de sucre blond
60 g de sucre complet
3 c. à soupe d'eau
2 c. à soupe de crème de coco
3 c. à soupe de margarine
1 pincée de sel

Préparer un caramel avec les sucres et l'eau. Attention, bien le surveiller et fonctionner plus à l'odeur qu'à la couleur, puisqu'il aura dès le début une couleur de caramel à cause du sucre complet. 

Quand il est prêt, ajouter crème de coco, margarine et sel. Bien mélanger, puis ajouter les abricots et laisser cuire à feu doux jusqu'à ce qu'ils aient complètement fondu dans le caramel, en remuant souvent pour éviter que ça attache. Si vos abricots sont congelés, pas la peine de les faire décongeler avant. 

Servir tiède ou chaud sur la glace.

7 avril 2014

Gâteau moelleux aux amandes

Voilà un gâteau tout léger au goût de pâte d'amande, pour fêter le printemps, les jolis nuages dans le ciel, les lapins de Pâques, les fleurs de cerisier, les hirondelles, et le fait de NE PAS AVOIR CHANGÉ DE MONTRE malgré le passage à l'heure d'été. Est-ce que je suis la seule à me dire que si j'entends encore UNE fois cette stupide, stupide, stupide réclame nous invitant à changer de montre, pas parce qu'elle ne marche plus, non, pensez-vous, juste parce que sans ça, on aura pas de Croissance, je vais prendre la radio et sauter à pieds joints dessus ?









Pour un  moule rond de 20 cm de diamètre, ou un moule à cake

260 g de farine 
65 g d'amandes en poudre
130 g de sucre
1 c. à café de substitut d'oeuf Orgran
1/4 c. à café de bicarbonate
1 c. à café de levure chimique bio (oui, parfaitement, et ce n'est pas un oxymore)
sel 

30 cl de lait de soja
3 c. à soupe de yaourt de soja
14 cl d'huile de colza
1 c. à café de vinaigre de cidre
1 c. à café d'extrait de vanille
1 c. à café d'extrait d'amande amère
2 c. à soupe d'Amaretto

Mélanger tous les ingrédients secs dans un grand récipient. Mélanger séparément les ingrédients liquides, en commençant par le lait, le yaourt et le vinaigre. 

Préchauffer le four à 180°C, chaleur tournante si vous avez. Verser les ingrédients liquides dans le sec, mélanger doucement et juste assez pour incorporer la farine. 

Verser dans le moule graissé, et cuire 45 minutes à 180 °C.

Laisser refroidir sur une grille, puis glacer avec un mélange de sucre glace et d'Amaretto.