16 juillet 2014

Grand méga test de fromages végétaux : part 3

Me revoilà, chers lecteurs, déménagée pour l’été dans les Hautes-Alpes, sans armes mais avec beaucoup de bagages. Le chat est ravi de ces vacances montagnardes et prend des tas de bains de soleil. L’Escargot affiche comme à son habitude une certaine indifférence, mais a découvert avec plaisir les fanes de carottes. J’envisage une visite de socialisation à la colonie de Bourgognes derrière la maison au prochain jour de pluie. 


Et à part ça, je continue mes essais de fromages végétaux tout faits, et voilà donc aujourd’hui la troisième partie de notre grand test géant. 

- Premier candidat : le Fromage classique Wilmersburger



La texture, très bien, rappelle tout à fait de l'emmental ou du Leerdameer (sans les trous). Pour le goût, eh ben il n'y en a pas des masses, mais finalement, c'est quand même assez bon. En fait, je le trouve bien pour manger tel quel, ou en dés dans une salade. Par contre, dans un sandwich, le résultat est assez fadasse. Il ne fond pas non plus mais a plutôt tendance à sécher, comme ici sur ces lasagnes. Note : 6/10.


J'ai aussi testé la version "cheddar", sans y voir une grande différence. Ca n'a en tout cas pas un goût de cheddar. Et j'ai eu par erreur (ou en cadeau ?) dans mon colis la version aux champignons, que j'ai trouvée un peu écœurante. 


- Ensuite, le Fromage classique Vegusto. Comme ses cousins, le Vegusto mild et le Fromage fort, il est excellent, juste un peu plus neutre en goût que le mild. Je voulais le prendre en photo, mais j'ai oublié et j'ai tout mangé. Il ne reste plus que l'étiquette... Note : 9/10.



- Les tranches "cheddar style" Tofutti. J'ai du me tromper en commandant, parce que j'évite habituellement ce qui est enveloppé dans des quantités de plastique. Mais je les ai mangées quand même bien sûr. Elles sont destinées à être fondues dans un cheeseburger, ou, encore mieux, dans un grilled cheese sandwich. Alors ça fond, ça pas de problème (attention d'ailleurs de ne pas se brûler). Pour le goût, c'est pas mal, mais il y a un léger arrière-goût amer qui me dérange un peu. Note 6/10.



- Et je vais devoir finir sur une note très négative, avec les créations de la marque Cheezly/VBites. Ca ne m'arrive pas souvent de coller un truc à la poubelle à la première bouchée, mais là, c'était juste pas possible. Le goût est vraiment affreux (désolée pour ceux qui aiment...), la texture pas mieux (la "mozzarella" était compacte et farineuse), bref, rien à sauver.



5 juillet 2014

A moitié partie...



Pour ceux et celles qui se poseraient éventuellement la question, j’ai bien déménagé depuis une semaine. Ou pour être précis, le contenu de mon appartement a déménagé, et m’a abandonnée pour dix jours avec un lit gonflable qui se dégonfle sournoisement pendant la nuit, une glacière bleu Butagaz, et un certain nombre de bocaux remplis de substances plus ou moins identifiables. Sans oublier les fameux incasables inhérents à tout déménagement, trop grands, trop longs ou trop biscornus pour rentrer dans les cartons et gentiment laissés pour la fin.  Et bien sûr les cintres, objets maudits.

Le week-end a alterné entre désastre (cartons pas finis à minuit la veille, placards et frigo encore pleins de trucs, oiseau de mauvais augure prédisant un manque de place dans le camion et le nécessaire abandon de nombreuses possessions, cookies de remerciement pour les amis pas encore cuits à 1h du matin, tentation de s’asseoir par terre et de se mettre à pleurer, etc.) et un vrai succès le jour J, avec une formidable équipe de costauds, et même, luxe suprême pour garder la tête froide, la nomination d’une surveillante officielle de chat, dispensée de tout port de carton ou démontage d’étagère. Lola n’apprécie guère les déménagements ; elle ouvre des yeux immenses et tout noirs, s’aplatit au sol, court de cachette en cachette et se lance dans des tentatives d’évasion aussi désespérées qu’inefficaces. L’Escargot, quant à lui, est resté superbement indifférent à toute cette agitation et a poursuivi sa sieste matinale.

Côté cuisine, après quelques expériences assez désagréables, j’ai rapidement commencé à manger un peu tout le temps la même chose : une salade de tomates - maïs - poivron - concombre - avocat - basilic, agrémentée de haricots rouges ou blancs ou de pois chiches (en bocal, un bocal = 2 repas, se conserve dans la glacière). Les tomates, le poivron et les citrons se conservent à l’air libre, l’avocat n’aime de toute façon pas être au frais, le maïs est en conserve, et le reste va dans la glacière. Autre bonne idée, les fruits de type pêches, abricots, bananes, qui finissent tranquillement de murir.

Dans l’ensemble, je dirais que c’est beaucoup plus simple pour un végétalien de vivre sans frigo (essayez pour voir de garder quelques jours du fromage ou de la viande crue dans une glacière). Les mauvais esprits me diront que les non-végétaliens ne s’embêteraient pas avec une glacière et iraient manger dehors, mais le budget n’est pas exactement le même. Enfin je serai contente de voir la fin de ce bricolage – et de retrouver un vrai matelas – et j’ai déjà des visions de glaces, de pastèques, et de verres de lait bien froid accompagnés de cookies encore tièdes…