29 septembre 2011

Sorbetière et quelques déboires...

J'ai finalement cédé à mes envies de glace, décidé que je refusais d'en être privée avec mon véganisme pour unique motif, et me suis offert cette magnifique sorbetière (les autres couleurs n'étaient pas mieux, et celle-ci était en promo) après des essais concluants cet été avec celle de mes parents.  

C'est un modèle très simple, sans production de froid, et fonctionnant en plaçant simplement le bol au congélateur pendant 12h environ avant de préparer la glace.




Quelques remarques sur le fonctionnement de ladite sorbetière, pouvant être utiles au glacier néophyte, et ne figurant pas dans la notice :

- mettez un thermomètre dans votre congélateur avant d'y placer le bol pour vérifier que la température affiche au minimum -18°C. -20 °C ou même plus froid, c'est encore mieux. Plus chaud que -18°C, et votre bol se réchauffera plus vite que votre glace ne prendra, et vous aurez une soupe pleine de cristaux sur les bras.

- laissez votre bol au moins une nuit au congélateur, pour les mêmes raisons

- faites votre mélange à glacer avec des ingrédients bien froids, ou placez le mélange au frigo pendant plusieurs heures avant de préparer la glace. Comme pour le bol, le plus froid sera le mieux.

- une fois que tout est prêt, sortez le bol du congel, positionnez couvercle, pale et moteur et METTEZ EN MARCHE AVANT DE VERSER LE MELANGE. Si vous faites l'inverse comme mis sur la notice, votre mélange va instantanément se solidifier sur les côtés et le fond de la cuve et bloquera toute tentative de rotation de la pale. En insistant un peu, on doit arriver à griller le moteur vite fait. Donc mettez la pale en marche PUIS versez le mélange dans le trou du couvercle. Ca vous obligera effectivement à nettoyer le couvercle après, mais ça vous évitera de passer dix minutes à racler la cuve à la spatule pour essayer de rattraper le coup.

- surveillez votre sorbetière lorsque la glace est presque prise. J'ai lu des témoignages de pales cassées par une glace devenue trop dure et laissée sans surveillance.



Lola, contemplant la bête avec un peu de curiosité et beaucoup de suspiscion.

28 septembre 2011

Nuit indienne (Your Vegan Dad)

Un festin indien trouvé sur l'excellent site Vegan Dad, avec dahl aux lentilles corail, tofu tandoori et naan aux oignons.




Dahl aux lentilles corail :

(4 personnes)

150 g de lentilles corail
75 cl d'eau
1 oignon, haché
1 grosse tomate (ou 2 petites) pelée et coupée en morceaux
1 cc de curcuma
1,5 cc de coriandre en poudre
1,5 cc de cumin en poudre
1 grosse gousse d'ail
3/4 de cc de sel
huile d'olive

Faire revenir l'oignon dans l'huile. Ajouter les épices, puis la tomate. Laisser cuire 5 minutes puis ajouter les lentilles et l'eau et faire cuire en remuant de temps en temps jusqu'à ce que les lentilles soient tendres. Ajouter le sel.

Faire revenir l'ail haché séparément dans un peu d'huile. Lorsqu'il est doré, ajouter aux lentilles. Servir bien chaud.

Tofu tandoori :

Faire mariner pendant quelques heures du tofu nature en tranches dans un mélange yaourt de soja / épices tandoori (1 à 2 c. à s.) / huile végétale (1 c. à s.) / sel. Cuire au four ou au grill. Attention, les épices tandoori sont en général très pimentées, alors allez-y mollo si vous n'êtes pas très amateur de sensations fortes, ou achetez du mélange tandoori sans piment. J'en ai trouvé, qui était aussi sans colorant rouge, ce qui est plutôt une bonne chose, même si votre tofu ne sera alors plus rouge tandoori.

Petits cakes aux pommes et aux épices



(pour 10 cakes environ)

240 g de farine blanche
150 g de sucre roux
1 sachet de levure chimique
1/2 cc de bicarbonate de soude
160 g de sucre roux
1 cc de sucre vanillé
1 c. à s. de cannelle en poudre
1 c. à s. de quatre épices
1/2 cc de gingembre en poudre
1 cc de zeste de citron 
sel

2 pommes acides de taille moyenne, rapées avec rape à gros trous + 1 c. à s. de jus de citron
4 c. à s. de yaourt de soja nature
12 cl d'huile de colza
25 cl de lait de soja 
1 cc de jus de citron


Topping : 

4 c. à s. de farine
2 c. à s. de sucre roux
1 c. à s. de sucre complet
2 c. à s. de margarine vgl
1 c. à s. de cannelle en poudre
1 pincée de sel

Mélanger les ingrédients secs d'un côté et les ingrédients liquides de l'autre. Ajouter les pommes rapées aux ingrédients liquides. 

Ajouter le liquide au sec et mélanger juste assez pour incorporer la farine. Répartir dans des moules à cake individuels (ou des moules à muffins). 

Topping : mélanger farine, sucres, cannelle et sel. Ajouter la margarine du bout des doigts, pour obtenir des miettes. Répartir sur la pâte dans les moules.

Cuire 30 min. à 180 ° C. 

Pois chiches à la marocaine (Bitter Sweet)

Il s'agissait initialement d'une soupe à la tomate et aux pois chiches du site Bitter Sweet, mais n'ayant plus que deux tomates, le résultat s'est un peu transformé... tout en restant vraiment très bon, la preuve c'est j'ai presque tout mangé avant de penser à prendre une photo. Particulièrement bon accompagné d'une fougasse parsemée de graines de cumin et de gros sel.
 



(pour 4 personnes)

400 g de pois chiches cuits
3 tomates
1 branche de céleri, émincée
1 oignon haché
1 grosse gousse d'ail écrasée
1 cc de cumin en poudre
1 cc de paprika
1 cc de coriandre en poudre
1/2 cc d'origan
1/4 cc de thym (romarin dans la recette, mais je n'aime pas ça)
1/2 cc de Tabasco
4 c. à s. de concentré de tomates (pâte de tomates séchées dans la recette, si vous avez ça en stock)
1 c. à s. de tamari
huile d'olive
sel, poivre
(facultatif, for those who like it hot : piment de Cayenne)
(facultatif : 1 cc de sucre roux, en fonction de l'acidité des tomates)

Faire revenir l'oignon dans l'huile, ajouter l'ail puis le céleri et les tomates pelées et coupées en dés. Laisser cuire jusqu'à ce que les tomates aient fondu, puis ajouter le reste des ingrédients. Couvrir d'eau et laisser cuire 30 minutes environ. 

Goûter et ajouter éventuellement le sucre en fonction de l'acidité. Servir chaud, saupoudré de persil, ou de coriandre pour les amateurs. 

24 septembre 2011

Mes livres : "Bidoche" de Fabrice Nicolino


Un livre qui a de très grandes chances de vous éloigner à jamais de la viande et des produits laitiers (en même temps, si vous êtes sur ce blog, c'est probalement que vous avez déjà fait un bon bout de chemin dans cette direction). Si vous êtes déjà totalement convaincu, lisez-le quand même, parce qu'il vous fournira d'innombrables arguments à employer lors d'une discussion avec un anti-végétariens.

En même temps très documenté et facile à lire, le pavé dans la mare de Fabrice Nicolino a de quoi donner froid dans le dos, en particulier aux personnes peu sensibles à l'aspect éthique de la consommation de produits animaux, vu qu'il se concentre davantage sur les dommages causés à la santé et à l'environnement. Il explique aussi de façon limpide pourquoi, avec le développement de pays comme la Chine ou l'Inde, il va devenir matériellement impossible de continuer à ce rythme, à moins de laisser crever de faim la moitié de la planète. Le premier chapitre offre cependant une plongée non édulcorée dans l'univers horrifique de l'élevage moderne qui risque de vous retourner sérieusement l'estomac. 

A offrir à tous ceux qui cherchent à faire passer les végéta*iens pour des fanatiques, de grands sensibles et des empêcheurs de mastiquer en rond. 

Le livre est dédié "à tous les animaux morts sans avoir vécu."

Extrait : 

Chapitre 1 : Vivre vite, mourir jeune, faire un affreux cadavre (librement inspiré de James Dean)

Les poussins font du toboggan, direction le hangar, ou sont jetés vivants à la poubelle. Les vaches sont nourries "scientifiquement" et les taureaux agrémentés de vagins artificiels. Les veaux sont sevrés au bout de deux jours et n'ont pas le droit de bouger un sabot. Les cochons, sans queue ni dents, deviennent pourtant cannibales. Et les poules ne peuvent plus avoir de becs. Bienvenue à la Ferme des Animaux. 

On peut passer ce premier chapitre si l'on n'a pas le coeur assez bien accroché. L'enfer est en effet un lieu insuportable pour les âmes tendres. Dans le monde des bêtes, on tue sans voir ni réfléchir. On massacre de toutes les manières possibles. Et cela ne date pas d'hier, non. On attribue au grand Tolstoï une phrase qu'il a probablement prononcée et sans aucun doute pensée : "Tant qu'il y aura des abattoirs, il y aura des champs de bataille."

L'affaire n'est pas nouvelle. Témoin, pour ne pas remonter à Mathusalem, le chef-d'oeuvre de Georges Franju sorti en 1949 et dont le titre est un programme : Le Sang des Bêtes. Las de réclamer cette année-là des autorisations qui ne viennent pas, Franju part filmer clandestinement aux abattoirs de Vaugirard et de la Villette, caméra au poing. Nous sommes en noir et blanc. 

Faut-il parler de cinéma vérité, comme l'on disait en France dans les année de l'après-68 ? Ou de cinéma néo-réaliste, façon Rome, ville ouverte ? Le résultat est stupéfiant. Franju rapportera plus tard, en 1992 : "Quand je suis allé la première fois là-dedans, je suis rentré chez moi, j'ai pleuré pendant deux jours, j'ai caché tous les couteaux, j'avais envie de mourir."


20 septembre 2011

Kougelhopf

Résultat d'une nostalgie de certaines pâtisseries alsaciennes et d'une adaptation de la recette du Peanut butter bread, ce kougelhopf est une demi-réussite. Coupable : mon four taille étudiant, seul susceptible de rentrer dans ma cuisine de poupée (et vive la hausse des loyers). 

J'ai découvert un peu tard (au moment d'enfourner) que le haut du moule (un authentique moule à kougelhopf rapporté d'Alsace), touchait presque la résistance du haut du four. Bilan : pâte très satisfaisante, qui donnera certainement un résultat excellent dans un four normal, voire, luxe suprême, à chaleur tournante. 

[Mise à jour 2016 : ça marche effectivement beaucoup mieux dans un four digne de ce nom, comme vous pouvez constater sur la photo ci-dessous...]

Si vous n'avez pas de moule à kougelhopf, pourquoi ne pas transformer cette recette en brioche aux raisins décorée d'amandes dans un moule à cake ? 




30 cl de lait de soja tiède
70 g de sucre roux
100 g de margarine vgl fondue
 50 g de purée d'amandes blanche

400 g de farine blanche
40 g de gluten en poudre
5 g de sel
5 g de levure de boulanger instantanée

raisins secs
amandes entières
sucre glace pour décorer

Mélanger ensemble sucre, purée d'amandes, margarine, lait de soja.

Mélanger séparément farine, gluten, sel et levure. Ajouter les ingrédients liquides et mélanger, puis pétrir sur une surface farinée jusqu'à obtenir un boule lisse.

Mettre dans un récipient huilé, couvrir et laisser lever dans un endroit chaud 1h30 à 2h (astuce en hiver : allumer votre four quelques instants, puis éteindre et placer votre pâte à l'intérieur, récipient couvert d'un torchon).

Une fois la pâte levée, pétrir à nouveau en ajoutant les raisins secs. Former un gros cylindre de pâte, du diamètre du moule.

Graisser le moule à kougelhopf en passant bien dans toutes les cannelures. Disposer les amandes au fond.




Déposer la pâte par-dessus en une fois, pour éviter de faire bouger les amandes. Bien tasser avec le poing pour faire adhérer la pâte au fond du moule et souder les deux extrémités du cylindre.



Couvrir et laisser à nouveau lever au moins une heure au chaud. La pâte devrait doubler de volume. 

Cuire 40 minute dans un four préchauffé à 180°C, chaleur tournante. Laisser refroidir un peu puis démouler sur une grille et laisser refroidir complètement. Saupoudrer de sucre glace, et servir tiède ou froid.

Ces proportions sont adaptée à un petit moule à kougelhopf (diamètre 22 cm). Comme pour la plupart des pâtes levées, vous pouvez effectuer la première levée la veille, puis stocker la pâte au frigo et cuire le gâteau le lendemain en respectant la deuxième période de levée.

16 septembre 2011

Salade acidulée au fenouil et pain pita


Un déjeuner de fin d'été parfumé et coloré. Salade de fenouil, pomme Royal Gala, raisin chasselas, champignons de Paris, avec une vinaigrette douce au sirop d'agave et au vinaigre de cidre.

Sandwich au tofu fumé, fait cette fois avec une pita maison à la farine 1/2 complète à la place du pain de campagne.


11 septembre 2011

Peanut butter bread : pain au beurre de cacahuètes (Have cake, will travel)

Un délicieux pain brioché, à servir au petit-déjeuner ou au goûter. Vous pouvez également le faire avec n'importe quelle purée d'oléagineux : sésame, amandes, noisettes, noix de cajou... Je rappelle que la cacahuète ou arachide, en plus d'apporter de "bonnes" graisses comme l'huile d'olive (comparez ça à une brioche à base d'oeufs, beurre et crème fraîche pour voir), est riche en protéines, zinc, manganèse, cuivre, vitamine B3, phosphore et magnésium.



Recette originale ici, sur le site Have cake, will travel.

30 cl d'eau tiède
130 g de purée de cacahuètes (ou de beurre de cacahuètes si vous y tenez, mais ils contiennent en général des additifs pas terribles)
240 g de farine blanche
120 g de farine 1/2 complète
4 mesures "c. à soupe" de gluten
3 cuillères à soupe de sucre complet
5 g de sel fin
2 mesures "c. à café" de levure de boulanger

Mélanger au fouet la purée de cacahuètes, l'eau, le sucre et le sel jusqu'à obtenir un mélange homogène. Mélanger séparément le reste des ingrédients puis ajouter aux ingrédients liquides. Mélanger à la cuillère puis transférer sur une surface farinée et pétrir jusqu'à obtenir une belle boule bien lisse.

Mettre dans un récipient huilé, couvrir avec un torchon et laisser lever 1h30 dans un endroit chaud. Une fois que la pâte est levée, vous pouvez soit l'utiliser tout de suite, soit la mettre au frigo et l'utiliser dans les jours qui suivent.

Cuisson du pain : préchauffer le four à 190 °C. Pétrir à nouveau la pâte et lui donner une forme allongée. Graisser un moule à cake, mettre la pâte dedans et bien appuyer dessus pour égaliser dans tout le moule. Couvrir et laisser à nouveau lever une heure. Cuire 35 min. à 190°C. Transférer sur une grille et laisser refroidir une quinzaine de minutes avant d'attaquer.

Vraiment terrible encore tiède ou grillé et recouvert de pâte à tartiner au chocolat noir.



8 septembre 2011

Spaghetti bolognese

Ma version végane des "spag bol"... Peut aussi être fait avec du seitan haché à la place des protéines de soja

(pour 4 pers.)

100 g de protéines de soja texturées fines
1 c. à café de bouillon de légumes en poudre
1/2 c. à café de sel

3 grosses tomates bien mûres ou une boite de pulpe de tomates
200 g de champignons de Paris 
1 oignon
1 gousse d'ail
1 brique (25 cl) de coulis de tomates
2 c. à soupe de concentré de tomates
1 c. à café d'oignon en poudre
1/2 c. à café d'origan séché
1/4 c. à café de thym
1/2 c. à café de paprika
quelques gouttes de Tabasco
sel, poivre, huile d'olive

Mettez les protéines de soja dans un bol avec le sel et le bouillon de légumes, recouvrez d'eau bouillante et laissez reposer une quinzaine de minutes. 

Pelez les tomates (plongez-les quelques minutes dans de l'eau bouillante), puis coupez-les en dés. Coupez les champignons en lamelles. 

Hachez l'oignon et faites-le revenir dans de l'huile d'olive. Ajoutez les champignons et faites revenir jusqu'à ce qu'ils soient dorés. Ajoutez l'ail puis les protéines de soja après les avoir bien égouttées. Ajoutez les tomates et laissez réduire. Ajoutez le reste des ingrédients et laissez cuire 30 minutes environ.


4 septembre 2011

Riz, haricots verts et sauce aux haricots blancs (Happy Vegan Face)


Recette de la sauce aux haricots blancs ici, sur le site HappyVeganFace.

25 cl de lait végétal non sucré
12 cl d'eau
1 c. à s. d'huile d'olive
1 oignon, haché
1 gousse d'ail écrasée
½ cc de sel Herbamare
½ cc de thym
1 cc de bouillon de légumes en poudre
3 c. à s. de levure en paillettes
2 c. à s. de farine complète
poivre

Faire revenir l'oignon puis l'ail dans l'huile dans une casserole. Ajouter l'eau, le sel, le poivre et le bouillon, laisser cuire 2 minutes. Mélanger le lait avec la farine et verser dans la casserole. Mélanger au fouet pour éviter les grumeaux, laisser épaissir puis ajouter la levure en fin de cuisson. Ajouter les haricots blancs cuits à la sauce et laisser chauffer quelques minutes.

Servir sur du riz ½ complet avec des haricots verts, du brocoli, des tomates provençales...